BONS BAISERS DE SYDNEY



BONS BAISERS DE SYDNEY...
1 - Au Chinese Garden

19/05/2010 – Noumea/Sydney : 2H1/2 de vol – 1 heure de moins qu’à Noumea.

Il pleuvait au départ de Nouméa, ici l’averse n’est pas bien loin mais le soleil est pour l’instant de la partie. Le temps est plus frais, entre 17 et 20°, nous sommes au sud de Noumea.
Sydney tel qu’en lui-même, c’est toujours une vie détendue. Une population jeune et mélangée (surtout beaucoup d’Asiatiques), un centre ville où on croise des hommes d’affaires dont je ne peux m’empêcher d’admirer cet art très anglo-saxon à porter le costume avec un naturel sans raideur comme si celui-ci ne signifiait pas grand-chose de plus qu’un blouson ou un jean, et cette politesse aussi impeccable que le costume : je heurte l’un d’eux et c’est lui qui est « sorry »…
Une vie où la rue est gaie et fantaisiste tant dans les manières que dans l’habillement, de ce point du vue Asiatiques et Australiens se rejoignent avec une sorte d’indifférence loufoque à ce qu’ils portent ou la manière dont ils se conduisent.


A Sydney j’ai mes petites habitudes… bientôt mes pantoufles ! J’y viens flâner, faire mes courses, j’y retrouve le même hôtel, les mêmes cafés, les mêmes magasins – étonnamment peu de changements depuis quatre ans -, mon sens de la tradition s’en enchante et je m’offre ma Ginger ale habituelle au même pub de Chinatown après une bonne après-midi de sieste, et pour finir, le même restaurant chinois.










(Jeu de vitres - Chinatown depuis l'intérieur du pub (avec reflet de la télévision dans la 2è photo)

20/05/2010
Pas mal de fatigue malgré une nuit de 10 heures (et après mes deux heures de sieste !), ce sera donc repos au merveilleux Chinese garden.


Deux heures à lézarder au soleil du « Twin pavilion »,
  (pavillon offert en cadeau par le peuple de Guangdong au peuple de New South Wales)









pique-niquer, dessiner (pour l’herbier de Lydie) tout en écoutant mon Schubert préféré, avec en fond sonore la cascade,

 
et devant moi l’étang aux nénuphars, un vrai Monet...
 
les fleurs, 
l'osmanthus à l'entrée du "Lotus fragrance Pavilion over water"


Osmanthus - arbustes ou  petits arbres aux fleurs blanches odorantes et aux feuilles soit entières (feuilles faisant penser au troène) soit épineuses (les feuilles d'Osmanthus heterophyllus notamment qui rappellent celles du houx)
Les camélias - c'est la saison -,


les poissons, les oiseaux...
les ibis,

une pie en contemplation devant des "Prince of Orange" (Ixora Chinesis),

et aussi ce petit moineau malin qui vient sur les tables récolter les miettes. J'avais fait la même photo il y a quatre ans... peut-être du même moineau ?



Retour par Darling Harbour voisin,
 








Retour aussi par une bonne bière avant de rejoindre très vite la couette…


2 - Darling Harbour


21/05/10 - Sur Darling Harbour (chantier naval abandonné transformé dans les années 80 en lieu de détente : promenade, attractions, musées, cinémas, restaurants, cafés, magasins, etc...)


Le programme était plutôt de lézarder longuement au soleil comme hier. Mais à peine avais-je eu le temps de pique-niquer (tout de même l'incongruité météorologique a du savoir-vivre), bien installée sur les marches en bois au bord de l'eau où sont tous les beatniks (mais oui, il y en a encore, ils sont tous en Australie), à contempler béatement l'animation du port sous l'œil vigilant et néanmoins féroce des sternes, qu'un orage soudain (jamais vu si rapide) s’est jeté sur l’innocente population des marches… 



et qui de s’égailler à qui mieux mieux, faisant soudain concurrence à la volatile espèce. Là il a fallu choisir vite : le « Starbucks coffee » à 50 mètres à gauche ou le pont à dix mètres à droite ? Je fus de ceux qui optèrent pour la droite, présumant que le grain serait bref. Mauvais pari ! Il fut en tout cas suffisamment violent et long pour que les parieurs de mon genre (gamins en tee-shirt, dames fort court-vêtues en linge soyeux et leurs chevaliers servants cravatés, tous venus en « griller une » pendant l’entracte d’un  probable congrès au « Convention Center » à 10 mètres) soient vite humectés, le pont au-dessus de nos têtes n’étant guère imperméable.
A toute chose son divertissement : c’est alors que j’ai vu la tête des sternes ! Mais oui, vous avez bien lu : ils étaient là, en rang sous la pluie, devant nous qu’ils avaient suivis, consternés par cette inconséquence humaine et surtout perplexes ou comme tentant de comprendre ce repli soudain. Ils ont fini par nous narguer en s’allant baigner sous un des jets d’eau voisins. Nos amies les bêtes doivent nous prendre parfois pour de parfaits imbéciles !










Evidemment, pour le reste de l’après-midi, j’ai choisi la lecture dans un des fauteuils profonds du « Starbucks » d’où contempler et photographier l’extérieur et avant de faire un peu de shopping…


Je voulais rentrer tôt mais difficile de résister au Festival de « Jazz and blues » flottant.
 

3 - Sydney Harbour bridge et les Rocks

22/05/10
Le temps est à la pluie mais je suis bien équipée pour aller jusqu’aux « Rocks » d'un pas allègre enfin reposé après trois bonnes nuits. 
"Les Rocks" est le plus ancien quartier de Sydney où s’établirent les colons britanniques. Ce quartier fait face à l’Opéra de Sydney, le merveilleux oiseau/oeuf opéra de l'architecte danois Joern Utzon, aujourd'hui dans son manteau de nuages,

(une Chinoise passait par là, nous avons fait photographies réciproques)


et se situe au pied du fameux « Harbour bridge ».


« The Rocks » est un mélange amusant de maisons ultra-anglaises toutes identiques, étroites, serrées les unes à côté des autres comme à Londres, avec la végétation luxuriante et plus exotique du climat australien (palmiers, eau bleue, et chauve-souris !). Les ruelles qui parcourent le quartier des « Rocks » ont longtemps été considérées comme les plus sales, les plus dangereuses et les plus malfamées du continent australien. Le quartier accueillait tous les pickpockets, aventuriers, bandits et marins désoeuvrés des mers australes.
De très mauvaise réputation, c'était le lieu d'amusement et de débauche des marins débarquant dans cette contrée reculée après des mois, voire des années, en mer ! Aujourd’hui le quartier a été rénové (notamment les anciens entrepôts) et c’est un des lieux les plus touristiques de Sydney.







La pluie a cessé quand j’arrive mais le temps est tout de même l’occasion de s’engouffrer dans le Musée d’art moderne où j’aime toujours aller et où est installée en ce moment la 17è biennale d’art de Sydney, bien intéressante (l’occasion notamment d’y voir un Louise Bourgeois que je n’avais jamais réussi à voir), puis de déjeuner à la terrasse du musée qui donne sur le port et l'Opéra.

Le soleil étant reparu, je me suis souvenu du petit marché aux bricoles d’Argyl street
Quel bonheur de flâner dans ces ruelles,




 d'en découvrir les perspectives sous tous les angles,
et de s'installer pour le thé à la terrasse d'une patisserie...
entre les parfums de café, de caramel en train de cuire ou de plantes aux vertus variées, au son de l’inévitable – mais efficace -  flûte des Andes tandis qu’un léger vent d’automne frise le feuillage des arbres et fait danser jusqu’à terre quelques feuilles déjà mortes, spectacle incongru pour moi. On aimerait que ça ne finisse jamais. Heureusement le chemin du retour est aussi beau par le ferry au crépuscule, 











et j’ai mitraillé derrière les gouttes de pluie de la vitre les bords de la rivière Paramatta incendiés (et au passage ceux qui sont sur le pont...)

et le pont de Sydney harbour découpé par les vitres.

Un petit tour encore sur Darling Harbour à l’arrivée du ferry, pour un peu d’internet mais aussi pour le Festival de Jazz et blues qui bat son plein...









Les vieux succès des Beatles sur cette estrade flottante entourée des milliers de lumières de Darling Harbour reflétées sur l’eau et devant des milliers de spectateurs assis ou debout dansant sur les marches, il faut dire que c’est irrésistible et somptueux. Pour ma seconde vie, je choisis Sydney… j’ai mis un bulletin dans l’urne, sait-on jamais il sera peut-être tiré ?




... Et de CAIRNS
1 - A Cairns
23/05/10

Dernière matinée – pluvieuse – avant  de rejoindre l’aéroport à midi pour un vol de 3H40 jusqu’à Cairns (plus long que Nouméa/Sydney). Pas d’autre solution que de s’installer dans un bon fauteuil du « Starbucks Coffee » pas loin de l’hôtel, après avoir tout de même pris le temps de flâner dans Haymarket (ouvert un dimanche. La « crise » a changé les choses : de plus en plus de magasins sont ouverts le dimanche et tous le sont le samedi jusque fort tard, les week-end anglo-saxons sacro-saints ont disparu…).

17 heures – arrivée à Cairns où je retrouve une bonne chaleur. Quel bonheur ! C’est une autre Australie ici. Pour l’instant ce que j’en aperçois à la sortie de l’aéroport ressemble beaucoup à la Nouvelle-Calédonie : décor de montagnes, aéroport en travaux… je m’y croirais ! Quant à Cairns c’est une ravissante petite ville fondée à la fin du XIXè. Une des villes tropicales les plus exotiques jusque dans les années 80 dit le guide qui ajoute « sans doute le lieu le plus magique de toute l’Australie » (pensez si j’étais accourue « ventre à terre » quoique en avion !). Las, j’étais prévenue par le même guide qu’il ne fallait pas rêver : 76000 visiteurs en 1983 et plus d’un million aujourd’hui, donc un lieu qui a perdu, ajoutait le guide « en authenticité ». Tant pis je m’accommoderai d’un Cairns du XXIè siècle avec son ambiance balnéaire et tropicale, ses pubs aux vérandas de bois et ses larges avenues bordées de maisons coloniales… et mon hôtel est dans la ville sur la place centrale. 
(la place centrale)


(mon hôtel)


(au petit déjeuner)


Contente de découvrir. C’est le moment où le plaisir l’emporte sur l’anxiété. Parce qu’il ne faudrait pas croire que ça se fait tout seul de partir ainsi, que ça m’est aussi naturel que de respirer. Certes je suis tombée toute petite dans la bassine, mais justement… ! A l’époque c’est qu’il fallait quitter soudain école, amis, maison et un pays devenu le nôtre. Angoisse et exaltation, les deux étaient là en même temps. Alors pourquoi continuer ? Mais justement… ! Parce que si on ne faisait pas ce qui vous fait un peu peur, on ne ferait jamais rien d’intéressant. Donc de quoi faire de beaux rêves !

24/05/10
Journée tranquille à visiter la ville. Mon guide parlait d’un aquarium mais il est fermé depuis longtemps. Peu importe, je n’ai pas envie de faire grand-chose d’autre que flâner et prendre l’air du coin après avoir réservé  pour demain chez nos amis du Petit Futé (1) le train qui traverse la rainforest et – paraît-il – les spectaculaires chutes d’eau de « Barron Gorge natural park » jusqu’au village de Kuranda (trois heures de train aller/retour)… Je voulais la « Gold Class » mais il n’y en a pas en ce moment, le train fonctionne à wagons réduits depuis l’accident du mois dernier. Peut-être vais-je finir au fond du ravin… Réservé aussi pour après-demain un tour à petit groupe (10 personnes) pour aller pêcher le crabe avec deux frères aborigènes qui font traverser forêt vierge et mangrove, expliquent leurs techniques de chasse puis nous emmènent chez eux où déguster les produits de nos exploits. Quel programme ! Je m’en régale d’avance…
J’ai eu envie pour me délasser, à la terrasse d’un café bien venté de fumer ma petite cigarette qui n’est même pas quotidienne (quoique 16 minutes de vie en moins par cigarette, dit mon ami cardiologue)… mais non, en Australie, même  dans un café en plein air on ne fume pas.
Les magasins sont nombreux mais j’ai tout de même eu tôt fait de les écumer et… pas de « Starbucks » à l’horizon où passer l’après-midi à lire. Pourquoi cette fixation sur les « Starbucks » ? C’est que, non seulement, un, on y trouve des fauteuils profonds, comme j’ai eu l’honneur, mais, deux, on peut y passer l’après-midi sans que qui que ce soit vous demande des comptes, voire sans consommer ! Mais enfin, me direz-vous, est-ce qu’on va en Australie pour lire ? Eh bien, oui, je ne vais pas dans un pays pour dévorer en boulimique tout ce qui est prétendument « à voir », je vais dans un pays pour y partager – instants fugitifs – une vie étrangère. Et les fauteuils (profonds) sont parfaits pour y ouvrir ses grands yeux et ses esgourdes…


En attendant un petit tour du côté du port m’a convaincue que les paysages calédoniens ne sont pas bien loin (après tout nous sommes frères gondwaniens d’il y a quelques millions d’années) 


et j’ai patienté jusqu’à l’heure de rejoindre une belle rousse au pub du coin. Rien que pour les pubs, il faudrait inventer les Anglo-saxons...


2 - Le petit train pour Kuranda


(l'affiche de la gare pour le petit train)




( les hôtesses, contrôleuses et autres rôles variés passent dans le train pour prendre des photos des "malheureux" solitaires...)



25/05/10
Départ 8 heures trente pour « Barron Gorge national park », un des lieux spectaculaires (dixit le guide) de la rainforest. Gorges et ravins profonds creusés il y a environ 400 millions d’années par la Barron river. En 1873,  au moment où monte la fièvre de l’or, il n’y avait guère de routes que très périlleuses et inondées à la saison des pluies. La région pense alors au chemin de fer. Le parcours est reconnu par l’explorateur Christie Palmerston et Pompo, son compagnon aborigène Bama. Commence alors en 1886 la construction de la ligne : 1500 hommes armés de pics, pelles et dynamites déplacent 3 millions de m3 de terre (sable de la Barron river et ciment transportés dans des chariots puis acheminés à dos de mule et flanc de falaise jusqu’aux chantiers) pour réaliser 37 kilomètres de ligne de Cairns à Kuranda, grimper 327 mètres et réaliser 15 tunnels et 55 ponts.

Nous sommes cinq au départ dans le wagon mais il montera encore quelques voyageurs à la petite gare de Freshwater. Comme dans le Ghan, une voix off vous explique toute l’histoire des paysages traversés…

Freshwater, 

Redlynch, Jungara (dans un fabuleux parfum de frangipane) puis nous abordons le virage à 180° sur 100 mètres de rayon 


où commence la montée escarpée jusqu’à Kuranda, puis c’est la gare de Stoney Creek, les chutes de Stoney creek, 



et le pont dont l’armature métallique a été achevée vers le milieu des années 1890 ; le pont de 80 mètres de rayon repose sur trois piles à chevalet ; 





en 1890 on érigea là une marquise à l’intention du gouverneur Sir Henry Norman et de ses invités ; puis on entre dans la large vallée de la Barron river


 où le train fait un arrêt stratégique pour photos.

Le prochain arrêt est Kuranda. 


Quant au village lui-même, parfaitement aux normes touristiques, il est coquet, riant, coloré et abondamment pourvu en magasins et restaurants. 





Je me suis donc avisée qu’Annabel fait de délicieux pies, ai planté mon campement chez elle et repris mon Kerouac qui est toujours sur sa mythique route où il rencontre     « des mecs jetés», puis « des mecs jetés » et encore « des mecs jetés ». Comme c’est l’essentiel de la trame narrative je peux reprendre où je veux quand je veux. Mais au moins il a l’avantage de raviver mon anglais.
Le plus sympathique c’est encore la végétation, les petites allées qui mènent au village,


et la gare délicieusement retro avec ses balustrades blanches, 


ses grilles en fer forgé et son foisonnement de suspensions de plantes sur le quai…




Retour par le même chemin. En doutiez-vous ?


3 – La pêche aux crabes... et autres activités
(Daintree National Park – près de Cape tribulation)


26/05/10
Herbert arrive à 7H30 avec son bus 4x4, 

une dizaine de personnes (Allemand, Danois, Hongkongais, Australiens) et en route pour Daintree
La formule touristique est au point en Australie : le premier bon baroudeur venu s’installe avec son 4x4, sa remorque pour les bagages et les provisions, et vous promène à travers le pays jalonné de camps pré-installés : il est à la fois chauffeur, guide, cuisinier, et surtout il a de bons amis aborigènes qu’il vous fait découvrir… Le contact est certes superficiel mais les Aborigènes s’y retrouvent : ils sont actifs, partie prenante et ils touchent des royalties. Ceux chez qui nous allons aujourd’hui sont organisés, grande maison (piscine), site internet (www. Bamaway.com.au) et vous proposent des activités variées. Pour nous ce sera la pêche aux crabes de jour. Il y en a la nuit mais pour moi ça suffira, j’ai déjà assez de mal à les attraper en pleine lumière ! Il faut dire que je suis modérément motivée pour tuer un crabe qui ne m’a rien fait ! Je reste donc un peu en arrière avec les deux petites Hongkongaises qui hurlent dès qu’elles en aperçoivent un à l’horizon. J’ai une petite préférence pour les photos 
(palétuvier)

mais pas facile de ne pas s’embrouiller dans les fils entre ceux de l’appareil et ceux du chapeau, tout en manipulant un long javelot et sans rien faire tomber (de l’eau  jusqu’aux cuisses). 



L’honneur est sauf, j’en tue un…


 J’ai tout de même appris la technique aborigène : lorsque vous apercevez un gros crabe qui court très vite, très vite, lancez votre javelot au hasard et parfois… ça marche ! C'est un jeu d'enfant...



Deux heures donc à déambuler dans la mangrove dans un superbe paysage, 

à photographier les exploits des autres,




et retour

avant d’aller nous affaler sur la terrasse de la grande maison de nos hôtes en attendant que cuisent nos crabes…



 Il paraît qu’aujourd’hui la pêche était exceptionnelle. Hum… Le comble est que je n’apprécie que modérément les crabes (mais deux autres du groupe n’en mangeront même pas du tout !). Il faut reconnaître tout de même que bien frais grillés ils ne manquent pas de saveur…
Redémarrage à 13heures, cette fois pour une petite croisière sur la « Daintree river » 



où l’on contemple la faune habituelle : crocodiles nonchalamment installés sur la vase à rafraîchir leur corps

 - bouche ouverte,  non, non ce n’est pas pour nous engloutir mais se reposer -,

 jabirus, hérons cendrés, aigrettes, martin-pêcheurs et même un petit serpent logé tout là-haut sur une branche dans la verdure (vous m’excuserez de ne pas vous en indiquer le nom, tout est dit en anglais et celui-ci a été qualifié de « common snake »).



Petite expédition suivie d’un lunch… Ouf, certains respirent, les crabes n’étaient que l’apéritif, Herbert déballe toutes ses salades et vinaigrettes variées…



La suite ce sera une heure de marche en forêt
                                  (liane)



 jusqu’à la cascade

Demain l'avion pour Sydney puis Nouméa...

Prochaine escale : Le Pral via Paris....


NOTE -
(1) C’est tout de même plus facile pour obtenir exactement ce qu’on veut. Même si j’arrive non seulement à comprendre de mieux en mieux l’accent australien mais à l’imiter, j’ai tout de même vexé une douanière qui me demandait si j’avais des « güd » dans ma valise. Des « güd » ? güd ? güd ? Vois pas… Ah des « goods » me suis-je exclamée. Elle n’était pas très contente.