lundi 22 juin 2009

EN PAYS MIAO ET DONG

  CHINE DU SUD
Chez les minorités ethniques du Guizhou et du Guanxi

 






Le groupe ethnique des Han représente en Chine 92% de la population. Les 8% restants sont composés de 55 groupes ethniques appelés ethnies minoritaires.

20 et 21-05-09 – Région de Guiyang

Guiyang où nous sommes arrivés hier soir à 19 heures 40 se situe à 1100 mètres d’altitude. C’est la capitale de la province de Guizhou, à 400 km au nord de la frontière vietnamienne. Encore une ville en grandes transformations, mais nous ne la verrons guère que de nuit.

Guiyang (Gui = précieux ; yang = soleil) : une région où le soleil rare (« jamais trois jours sans pluie » dit le dicton) est d’autant plus précieux ! Mais c’est une ville « printanière » au climat tempéré toute l’année. On dit ici : « L’automne ne dépasse jamais trois jours ».

Deux journées consacrées aux villages autour de Guiyang

Plus de trente minorités ethniques dans la province du Guizhou. La plus importante est celle des Miaos. Leur langue, de la famille sino-tibétaine, est très différente du chinois.

A la campagne les Miaos vivent de la culture et de la cueillette des plantes médicinales, avec un revenu annuel de 220 yuans. Mais beaucoup sont menacés : 30% d’entre eux n’ont pas de riz en suffisance. Les femmes travaillent à la culture du coton, au cardage et au tissage. Dans certaines régions on trouve du batik à la cire, une technique qui remonte au début de notre ère.

Dans les villes les Miaos sont au plus bas de l’échelle sociale et trient les déchets. En travaillant de six heures du matin à 10 heures du soir, ils peuvent atteindre un revenu journalier de 23 yuans.

Leur costume est très coloré (marine et bleu) et il y a peu de différence entre le costume des hommes et celui des femmes.

20-05-09

La journée sera jalonnée d’arrêts dans les villages.

En route donc ! Mais les routes sont bien difficiles au milieu de travaux gigantesques. Parfois une moitié de la route est éboulée au-dessus du vide… [1]et le car passe ! Mais il faut viser juste, c’est avec une marge à faire frémir tous les passagers, sur une route boueuse glissante, dans un enchevêtrement de camions, entre des tas de pierres ou gravats, dans la poussière des marteaux piqueurs et au bord du vide ! Hallucinant ! Heureusement le chauffeur est bon…


 





On ne fait pas dans la demi-mesure en Chine et les travaux sont toujours grandioses : pour construire l’aéroport de Guiyang en 2001, la surface en terrains plats étant insuffisante, il fallait raser huit collines… Qu’à cela ne tienne, on n’a peur de rien !


[1] Un éboulement important nous arrêtera d’ailleurs deux heures et demie sur la route du retour pour Guiyang.

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• Village de la minorité Buyi (ou Buyei) où vivent 140 personnes. A l’entrée du village… on construit ! Et ce sont les femmes qui portent le fardeau de briques dans une hotte…

 







Une petite marche jusqu'au point de vue,







(un plaqueminier sur le chemin : le plaqueminier ou kaki (Diospyros kaki) est un arbre de la famille des Ébénacées, originaire de Chine et cultivé dans les pays chauds pour son fruit, le kaki ou plaquemine),







des  maisons de bois aux toits d'ardoises,














et des ruelles où se croisent touristes (à part nous, quelques touristes chinois, le village ne tardera pas à être connu) et paysans au travail...


 

 

 

 

 





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  Qingyanzhen : un bourg fortifié qui date de la dynastie des Ming  le tourisme bat son plein mais qui garde son charme.  A l’entrée une belle poterne...

 

(Qingyanzhen - la poterne d'entrée)






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Puis la rue principale où déambuler entre cuisines fumantes, éventaires colorés (le rouge domine) et boutiques où donner libre cours à la « fièvre acheteuse »… 









 






 (un mur couvert d'avis administratifs)


 



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Au passage quelques aperçus d'arrière cours,  
















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et en haut du village une petite fête où la foule s'est massée...


 

 

 

 

 




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Pour finir la matinée après l'épuisement des achats, l'ombre fraîche d'un restaurant avant de reprendre la route... 









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Partout, tout au  long de celle-ci, la beauté des paysages de rizières, l’éclat de leurs miroirs juxtaposés… Partout aussi des silhouettes de paysans au travail – pantalon noir, blouse claire et chapeau de paille en forme de cône – penchées sur leur champ à nettoyer ou conduisant l’antique buffle…


 









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21-05-09 - de Guiyang à Kaili

Avant de quitter Guiyang, un petit tour au marché… 



 (vendeur de serpents et boissons aux serpents, très bonnes paraît-il pour les rhumatismes)










 (vendeuse de pâtes)



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(vendeur de châtaignes d'eau)











(enseigne d'une boutique de plantes médicinales)


... et en route pour Kaili où nous arriverons en début d’après-midi, assez tôt pour aller visiter le musée. 


(maquette de maison miao. Les maisons miaos sont en bois, donc de nombreux incendies - d'origine toujours accidentelle - qui font de véritables ravages : la seule eau disponible est celle du puits qui suffit à peine aux besoins des habitants. Parfois des villages entiers sont ainsi brûlés. L'incendie survient généralement en pleine nuit et les villageois n'ont guère le temps que de saisir les enfants endormis et rien d'autre à faire que de regarder leur maison en train de brûler.)






(costumes de fêtes miaos)



(dans la vitrine, des Lushengs : le Lusheng est un instrument de musique à vent à anche libre. Orgue à bouche chinois, il daterait de 3000 avant JC. Il est proche organologiquement de nombreux autres orgues à bouches asiatiques tels que le khên laotien et thaïlandais, ou le shō japonais.

On pense souvent que ce sont Johann Wilde et le Père Amiot (respectivement en 1740 et 1777) qui ont rapporté les premiers lushengs en Europe à la suite de leur voyage en Chine. Il est toutefois possible que le lusheng ait été connu en Europe depuis plusieurs siècles déjà. C'est seulement au début du XIXe siècle que le lusheng d'Amiot inspira l'invention de l'harmonium, de l'harmonica puis de l'accordéon).



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Il reste du temps pour profiter de la ville, de ses boutiques et de nouveau d’un petit massage bienvenu chez le coiffeur…

Pour ce soir, notre guide préférée, Dominique, suggère une «expérience» de dîner dans la rue aux petits étals installés un peu partout… Et, ma foi, oui, un fort  bon dîner.













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CHEZ LES DONGS

Les Dongs sont plus de 3 millions et se regroupent dans les provinces de Guizhou, Hunan et Guangxi. Selon des légendes et des données historiques, les Dongs seraient issus des Mongols. Les Dongs sont connus pour leur architecture qui s’apparente aux anciennes structures bouddhistes, en particulier leurs fameuses tours du tambour et leurs ponts du vent et de la pluie dont tout village est pourvu. La tour du tambour symbolise l’unité du clan auquel elle apporte bonheur et protection. Entièrement construite en bois (tenons et mortaises), elle repose sur un socle carré et des piliers de bois. Du bon bois dans la région (beaucoup de sapins), à Lidjo notamment, réputé pour ses cercueils : un proverbe dit « il faut se marier à Susho (où les filles sont belles), vivre à Canton,  et mourir à Lidjo (pour être enterré dans un bon cercueil) ». La toiture est octogonale. A chaque extrémité des avant-toits, des statuettes (lions, dragons,…) sont symboles d’énergie vitale. Autrefois on frappait le tambour pour appeler la population (incendies, guerres…). Aujourd’hui c’est un lieu de fête, le soir on vient s’y reposer, les hommes fument leur longue pipe en bambou, les personnes âgées transmettent le passé en racontant des histoires aux enfants...








(tour du tambour)


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Les Ponts du vent de la pluie, abris contre la pluie, lieu de repos, lieu de rendez-vous des amoureux, sont construits sur de hauts piliers de pierre. Dans une niche, au milieu du pont sont placés les esprits protecteurs du vent et de la pluie.. et le pont est symbole du passage du monde des vivants à celui des esprits.







(Pont du vent et de la pluie près de Sangiang – Au fond une Tour du Tambour)

Les costumes de couleur (violet – blanc- bleu) avec des broderies, étaient à l’origine tissés par les femmes elles-mêmes. Surnommé « L’Océan des chansons », le pays dong est réputé pour ses chants (et danses) accompagnés de la pipa (sorte de luth). Au village de Xijiang, une petite fête est prévue sur la place en fin de matinée. Le lendemain, sur la route de Zhaoxing, attirés par des paysans en costumes étincelants, nous assistons à une fête populaire, improvisée cette fois, dans le village de Pingden. Faisant suite à une réunion politique (que nous regardons s’achever de loin sur la tribune de la place), elle suit tout un déroulement et l’on nous fait sortir dans la rue pour participer au cérémonial de la progression : à l’entrée de la place, derrière un ruban frontière se massent les joueurs de lushen et les enfants (l’un d’entre eux tient un plateau de verres)




 tandis qu’arrivent de la rue les chanteurs (des hommes uniquement) : les enfants chantent alors un chant qui leur refuse l’entrée, les hommes répondent pour demander celle-ci ; s’ensuivent trois ou quatre dialogues chantés jusqu’à ce que l’entrée soit accordée, on retire alors le ruban et l’enfant aux verres en présente un à chacun des chanteurs, le cortège peut alors arriver sur la place (nous à sa suite) où auront lieu chants et danses de jeunes filles et de femmes en cercle, et les chants d’enfants et de femmes massés devant la tribune. C’est enfin le cortège de départ accueilli dans la rue par une semée de pétards tandis que deux enfants déguisés en dragons prennent la tête du cortège qui se disperse peu à peu.


(joueurs de lusheng)






et on s'y met tôt ! 








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22 au 25-05-09 - Nuits à Rong giang, Zhaoxing, Sanjiang.




(à la sortie de l'hôtel de Kaili, les petites vendeuses nous attendent...)



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En route... Et toujours dans ces merveilleux paysages de rizières,






 

des petits villages de montagne : à  Xijiang

  que les dessinateurs apprécient






des maisons au bord de l'eau,








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un petit musée (et pour les touristes des danses folkloriques sur la place)...








Un peu plus loin un arrêt pour délasser les jambes et admirer quelque Tour du tambour,







 

quelque Pont du vent et de la pluie,






ou encore pour nous restaurer,

(village de Wanajia)




Un petit coup d'oeil sur le hameau ? Suivons les oies, elles nous mèneront bien quelque part...







dans un entrelacs de maisons, 











saluons au passage le cochon, 


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au passage profitons des toilettes de l'école...






(l'école de Wanajia)


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La vue sur la vallée est imprenable...









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et le sentier  relie sept hameaux. On aurait volontiers flâné de l'un à l'autre...

Des femmes nous hèlent, un enfant joue,








 

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et partout les traces des "très riches heures" d'un village au fil du temps...









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La route suit le fleuve Duliu (affluent du fleuve de la Perle qui arrose Canton) traversant de beaux villages dongs, des vergers également… et nous voici à Zhaoxing, « le plus beau village dong » disent les guides. Pas de doute il est beau. Touristique bien sûr déjà… et même quelques cafés "branchés" !  700 maisons de bois, nichées dans cette vallée des rizières, se reflètent sur l'eau.






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Cinq très belles Tours du tambour (qui représentent, dit-on, les cinq vertus de la Chine : bienveillance - générosité - politesse/respect - sagesse et fiabilité/qualité de "celui qui respecte sa promesse") et autant de ponts du Vent et de la pluie... Un petit spectacle est prévu pour nous le soir sur la place, tout autour les enfants jouent, les mères bavardent et les hommes fument leur pipe philosophique… Un moment de la vie d’un village.


(le pont du vent et de la pluie qui mène au petit théâtre)





(détail d'une tour du tambour)



 


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Demain matin, un peu tristes de quitter le dernier – et le plus beau – de ces villages dongs avant de retrouver les villes, nous prendrons tout de même le temps de faire des photos et… d’écumer les boutiques bien sûr. La route ne sera pas très longue. Quelques arrêts pour admirer :

- le Pont du vent et de la pluie de Diping détruit par les inondations en 2004, restauré en 2006 : 56,6 mètres de long, 4,5 mètres de large, 8 mètres au dessus de l’eau… et toujours bien sûr construit uniquement avec tenons et mortaises.


 

(intérieur du Pont du vent et de la pluie de Diping)




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- un village de bord de route pour le déjeuner… Le temps aussi d’en faire le tour, de découvrir un petit théâtre, plus simple sans doute mais qui a beaucoup de charme ...





 

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-   et quelques autres détails... 








  - dans son paysage de rizières, encore un Pont du vent et de la pluie un peu plus loin






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-     des  plantations de thé à admirer de près,


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- o - un buffle qui prend son bain près des norias... 


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En Enfin tout près de Sanjiang, une promenade dans l'un des six villages qui entourent Chengyang (où se trouve un des plus beaux Pont du vent et de la pluie). Maisons superposées, petits jardins




(sc (sculptures)





on ne sait ce qu'on aime le plus regarder : vert cru des rizières, maisons autour de l’eau, jeux de reflets,



ou ou la vie, tout simplement...


Pas trop de kilomètres pour le dernier jour : nous voici à Guilin à l’heure du déjeuner, accueillis par notre charmante guide Liu…


 Guìlín - littéralement «la forêt d’osmanthus» (1) est une ville de la région autonome du Guangxi, située sur la rivière Lijiang (ou Li). Elle tire son nom de l’osmanthus, un arbre qui pousse abondamment entre la rivière et les collines. Fondée il y a plus de 2000 ans sous la dynastie Qin, Guilin est aujourd'hui une "toute petite ville" (dit Liu) de... 400 000 habitants. Et c'est vrai qu'elle a un charme un peu provincial, flâneur (pour une fois pas de grands travaux !)... Est-ce l'effet du sud ? De la rivière Li qui pénètre la ville de son rythme paresseux ? Moins de camions, beaucoup de cars (de touristes), vélos et vespas, peu d'immeubles hauts, et beaucoup de promeneurs de bords de rives...

Du haut de la colline Fubo, nous avons une vue sur la ville et sur la rivière Li...

 

Sur la rive occidentale de la Li, cette crête a pour nom celui d'un héros historique, le Général Fubo de la dynastie de Han. Au pied de la colline : la "caverne de la perle". La légende raconte que cette caverne a été illuminée par une perle habitée par un dragon ; or un jour un pêcheur vola la perle, mais bientôt, pris par la honte, il la rapporta. Sur le mur de la caverne, des douzaines de statues de Bouddha et les inscriptions ont été gravées, remontant probablement à la dynastie Tang il y a 1000 ans.

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(1) L'osmanthe est une des dix fleurs traditionnelles chinoises, cultivée pour son parfum depuis plus de deux mille ans ! L'arbre d'osmanthe et sa pluie de fleurs parfumées sont cités dans des légendes et poésies chinoises, tandis que la fleur d'osmanthe parfume le thé vert, lui donnant un parfum proche du thé au jasmin, mais plus léger et plus fruité. Certains y voient aussi une note d'abricot. Dans la province du Yunnan, une coutume se perpétue depuis plus de vingt-trois siècles pour fabriquer lors des fêtes d'automne une liqueur de fleurs d’Osmanthus fragrans qui sera servie dans une coupe de jade.

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Le relief karstique de la région est tapissé de collines pittoresques et de cavernes  : une petite visite bien sûr à la grotte des Flûtes de Roseau (Ludiyan) (2), une grotte calcaire qui renferme de nombreuses stalactites et stalagmites mises en relief par des jeux de lumière  aux effets psychédéliques 



ou fantastiques...

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(2) Ainsi nommée car des roseaux - dont on fait des flûtes - masquaient l’entrée de la grotte jusqu’en 1959 (la grotte est ouverte au public depuis 1962).

26-07-09 – Croisière sur la rivière Li (Li Jiang) - Nuit à Yangshuo

Sur les  426 kilomètres de la rivière Li, affluent de la "rivière de la perle", nous en parcourrons 83, de Guilin à Yangshuo... Yangshuo (30000 habitants- yang = petit village ; shuo= soleil) une petite ville au milieu d'une région agricole (mais également de l'industrie du caoutchouc ou des plantes pharmaceutiques) où les paysans vivent de la récolte du riz (nous en sommes à la première) mais cultivent aussi cannes à sucre, pommes de terre, haricots, sésame et beaucoup de fruits.

Le plateau calcaire, vieux de quelque 300 millions d'années, a été au fil des millénaires sculpté par l'érosion éolienne et pluviale. En ruisselant sur la roche ou en s'infiltrant dans des fissures, les eaux tombées à la surface du sol ont dissout peu à peu le calcaire créant des reliefs rocheux abrupts, parfois dénudés, parfois verdoyants, appelés karsts ou pains de sucre.

  

C'est ainsi que se profilent, au détour des méandres du Li Jiang, d'innombrables karsts à tourelles au sommet arrondi ou ébréché, recouverts d'une fine végétation verdoyante. Et nous goûtons la douceur du fil de l'eau... rien d'autre à faire que photographier, admirer, par un temps un peu voilé certes, un paysage majestueux, 


saluer les autres touristes au passage,


observer les rives,

 

 les pêcheurs juchés sur des radeaux en bambou - certains pratiquent encore la pêche au cormoran - 

 

(preuve à l'arrivée)

et les vendeurs qui accostent au bateau avec une habileté impressionnante et nous tendent des bras chargés de statuettes de jade - nous n'irons pas vérifier la qualité de celui-ci - de petites sculptures de bois ou autres miels à touristes.


Une matinée tranquille donc, qui sera suivie d’une après-midi aussi paisible dans la petite ville de Yangshuo… massivement fréquentée par les touristes, et qui dit touristes dit commerces à écumer… nous n’y manquerons pas ! La ville est construite sur l'une des rives de la rivière Li, et est entourée de nombreux pics calcaires entre lesquels la ville s'est développée. Les deux principales rues de la ville partent perpendiculairement de la rivière. Ce sont la « Rue chinoise » et surtout la très touristique « Rue occidentale » aux nombreux commerces, hôtels, restaurants, cafés…

 

L'après-midi est libre, j'aime flâner... toujours à la poursuite des reflets,

  

ou de la vie des rues...

 

D'abord un petit tour du côté de la ville chinoise : immeubles tristes devant un parterre de jacinthes d'eau,

 La Jacinthe d'eau ou calamote (Eichhornia crassipes) est une plante aquatique des rivières, canaux et lacs des régions tropicales de la famille des Pontederiaceae. 

un vendeur endormi sur sa charrette,


et des rues lieux de vie...


Mais dans la rue de L'Ouest aussi on s'installe sur le trottoir pour occuper le temps...


Et pour le soir ce sera grand spectacle (600 figurants) son et lumière - de très belle scènes sur l'eau - qu'on dirait concocté par quelque Robert Hossein chinois -...

27-07-09 – Petite croisière sur la rivière Yulong ou « petite rivière Li » 

Un tour au marché avant le départ,


puis une petite heure de car dans la campagne jusqu'à l'embarcadère sur la Yulong. C'est en effet une rivière Li de taille plus modeste dans le même somptueux paysage. Les embarcations sont également plus modestes mais la dérive au fil de l'eau n'en sera que plus agréable. Tout est prévu : les couronnes de fleurs - tenue obligatoire du touriste moyen - les pistolets à eau pour se mitrailler d'une embarcation à l'autre, l'armée des radeaux,

 

et même, au passage de la chute - de taille modeste elle aussi -,

 

une station flottante où les photographes gèrent les différents passages des radeaux : un petit arrêt, on choisit la photo qu'on préfère et... au suivant !...


 

(certains préfèrent se mijoter un bon dîner)

Les rives sont belles,

 

les lointains aussi,


et l'oeil du photographe est attiré par tout...

  

Pour rejoindre le hameau où nous allons déjeuner 

(dans l'environnement étrange d'un vieux temple)

une promenade apéritive… 

Bords de l’eau, rizières, jardins potagers, 








maisons,



(et leurs débarras)

mur d'école,

 

quelques oies qui passaient par là, un buffle qui prend ses aises,

un épouvantail, une vieille guimbarde,


des paysans dans leurs champs,


adieu aux dernières images de cette campagne... Ce soir nous serons à Shanghai et dans deux jours en Bretagne, dans le Lot, à Paris, à Nouméa…





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